L’HISTOIRE DU ROYAUME D’EOLYSS – PARTIE 1

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour ce cinquième article consacré à mon univers de fantaisie : l’Unervium.

Cet article sera le premier d’une série dédié à l’histoire du monde-océan d’Aestyss.

Pour commencer, je vous présente la carte présentant ce monde-océan ainsi que le voyage de notre personnage principal Xild :

Carte d'Aestyss, monde océan - L'Odyssée de Xild

Sur cette carte, la grosse étoile bleue représente le point de départ de Xild dans ce monde, quant au tracé, il s’agit du chemin qu’il a parcouru tout au long de mon premier volume.

Je reprendrai même un passage de mon livre pour décrire la situation de ce monde lorsque Xild y entre :

« La première nation, l’Empire d’Amir, s’étendait sur plus de la moitié de ce monde. Il s’agissait d’une nation orgueilleuse aux moeurs douteuses ou les crapules despotiques pullulaient en tous lieux. Avide de conquêtes, l’empereur Ristand Aldebert XIV issu de la famille royale Fartus continuait d’annexer toujours plus de territoires sans rencontrer de véritable résistance de la part des autres nations grâce à une technologie plus avancée.

La seconde, l’état pirate baptisé Confédération de la Trésorerie s’étendait en secret partout dans ce monde. Il s’agissait d’une sorte de grande mafia opérant toujours dans l’ombre, qui possédait une hiérarchie basée sur l’apport en richesse. En effet, plus une personne donnait de richesse à la famille, plus celle-ci se voyait récompensée par du pouvoir et de l’influence.

La troisième nation appelée Royaume d’Eolyss se retrouvait grandement en difficulté entre la corruption pirate grandissante et les attaques incessantes de l’empire. Jadis, le royaume était une grande nation et avait vu son territoire réduit de moitié au cours des dix dernières années, épuisé par d’incessantes batailles. Il s’agissait clairement de la nation la moins déviante des trois, dirigée par la reine bien-aimée Uldia III surnommée la Reine auréolée qui imposait l’éthique comme étendard de son règne. »

Outre le voyage de Xild, il existe bien d’autres lieux dans ce monde-océan, chacun d’eux ayant une histoire qui lui est propre et c’est cette histoire que je vais vous raconter aujourd’hui. Je me baserai sur une carte d’une période antérieure à l’arrivée de Xild ainsi qu’à la guerre du Royaume et de l’Empire. La carte fait environ 1000 kilomètres de longueur par 1000 kilomètres de large.

Royaume d'Eolyss - L'Odyssée de Xild

1 : Colhart : Havre des explorateurs
2 : RivEther : Cité des Sages
3 : Norhol : Cité inversée
4 : OldhOmn : Coeur de la Montagne
5 : Erenderil : Chemin de l’ascension
6 : Erno : Les Echoués
7 : Vénodine : La ville du Pont

8 : Lovome : Carrefour Commercial
9 : Eolia : Capitale du Royaume d’Eolyss
10 : Meliss : Ville des marécages
11 : Mokaï : Cité de la Foi
12 : Dolvanor : Cité-Déstinée
13 : Halbertha : Bastion des mers
14 : Aurose : Cité-Phare

Avant de continuer, je préciserai certaines choses à propos du monde océan d’Aestyss.

Ce monde existe depuis 2000 ans environ. J’ajouterai que les limites de la carte sont les frontières du monde océan. Lorsque l’on atteint celles-ci, on se retrouve face à un mur de brouillard qui semble n’amener nulle part.

COLHART : HAVRE DES EXPLORATEURS

Peu de temps après la naissance du monde océan, les premiers humains apparurent rapidement. Dans un premier temps, ils se rassemblaient pour former des sortes de tribus. Celles-ci s’installèrent autour de lieux qui leur semblaient empreints de bénédiction. Eolia, la capitale du Royaume d’Eolyss fut l’une des premières à voir le jour.

Les habitants d’Eolia avaient besoin de nombreuses ressources pour bâtir leur ville, c’est pourquoi plusieurs expéditions furent lancées afin de trouver des sites potentiels permettant de produire des ressources pour la ville d’Eolia. La plus importante de ces expéditions fut d’ailleurs surnommée « l’Ascension de la Couronne ».

Au cours de cette expédition, de nombreux héros tentèrent de se frayer un chemin dans les Hautes montagnes de l’Ouest. La plupart d’entre eux échouèrent, mais les plus vaillants parvinrent à atteindre leurs buts, malgré cela certains de ces héros n’avaient toujours pas assouvi leur soif d’exploration et de découvertes et décidèrent de poursuivre vers l’Ouest encore. Ils redescendirent des montagnes et trouvèrent un lieu proche des frontières du monde. Intrigués par ce mur de brouillard infranchissable qui border le monde, ils construisirent une ville qu’ils baptisèrent Colhart pour se reposer mais aussi pour pouvoir accueillir tous ceux qui chercherait à percer les secrets de ce mystérieux brouillard.

Avec le temps, la ville de Colhart devint renommée et ainsi tout explorateur digne de ce nom devait un jour être capable de l’atteindre en traversant les hautes montagnes de l’Ouest tout comme les anciens explorateurs l’avaient fait. La dernière destination de tout explorateur. Malgré le grand nombre d’explorateurs, personne ne parvint à percer le secret de ce brouillard mystérieux bordant le monde. Tous les individus qui tentèrent de l’explorer ne revinrent jamais.

RIVETHER : CITÉ DES SAGES

RivEther est l’une des plus anciennes villes du monde océan, elle fut bâti en même temps qu’Eolia, bien qu’elle ait été construite en bord de mer, aucun bateau ne peut s’y arrêter, et ce pour les mêmes raisons qui poussèrent à construire cette ville. En provenance de l’eau de l’océan, des sortes de voiles éthérés se mettent à flotter dans les airs et à la surface de l’océan. Ce phénomène constant attira les populations curieuses qui vinrent s’installer pour comprendre ce phénomène. Un étrange rite fit peu à peu son apparition au sein de la population. Certains, en méditant, devenaient capables de lire et de comprendre ces étranges voiles. Ces individus furent nommés sages. Ce sont eux qui gouvernent la ville de RivEther.

Cependant, leur nombre n’a jamais dépassé la dizaine. Il est très dur de devenir un sage notamment à cause de l’épreuve finale qui consiste à méditer au sommet de la tour des sages durant trois jours tout en étant soumis au passage des nombreux voiles d’Éther qui traversent le ciel. La plupart des gens qui tentent deviennent fous ou sont frappés de cécité et de surdité ou meurent. Dans tous les cas, tous ceux qui tentent l’épreuve ont auparavant suivi de nombreuses années d’études des voiles auprès des sages afin de les préparer à ce jour.

Ceux qui échouent ne sont pas reniés pour autant, bien au contraire, ils sont accueillis comme des bénédictions. Ils vivent généralement leurs vies assistés et soignés par les aspirants sages.

Ceux qui réussissent sont ceux qui à l’issue des trois jours parviennent à garder leur santé mentale et physique. Ils deviennent alors des sages, pouvant lire et apprendre de nombreuses choses au travers des voiles. Ce sont eux qui sont à l’origine de plusieurs prophéties relatant la Création ainsi que de bien d’autres légendes.

Lors de la fondation du Royaume d’Eolyss, la Cité des sages accepta l’alliance mais conserva son entière indépendance.

NORHOL : CITÉ INVERSÉE

Norhol fut fondée à la suite de « l’Ascension de la Couronne » afin de rallié OldhOmn : le coeur de la montagne à RivEther la cité des sages.

Le Royaume d’Eolyss doit la naissance de cette ville aux lubies d’un explorateur célébré qui était surnommé : « Tête de Pioche ». Il devait son nom à sa capacité à poursuivre son chemin même lorsque celui-ci était entravé par un obstacle infranchissable.

Lorsque la tâche fut entreprise de rallier les deux villes, les explorateurs se heurtèrent à un de ces obstacles que l’on dit infranchissable. Devant eux, se trouvait une immense montagne bien trop abrupte pour être escaladée. La particularité de cette montagne et qu’elle était creuse et qu’elle contenait un immense lac très acide faisant fondre tous types d’embarcations. Les mages ne s’en sortaient guère mieux.

C’est alors que « Tête de Pioche » eut une idée étrange, il s’agissait de construire un passage suspendu au plafond de cette immense caverne. Bien que son idée semblait encore moins réalisable qu’escalader la montagne, il parvint à passer de l’autre côté du lac en créant des points de suspension au plafond. Les ingénieurs, scientifiques et mages assemblèrent alors leurs savoirs pour créer un pont suspendu au-dessus de ce lac.

L’autre particularité de cette montagne creuse, c’est qu’elle accueillait une végétation foisonnante et fluorescente poussant le long des parois. Depuis le pont, la vue était splendide et de nombreux marchands vinrent s’installer pour vendre leurs marchandises. Avec le temps, la ville de Norhol fut construite en dessous de ce pont suspendu. Les bâtiments étant accrochés au pont et ayant la tête en bas, ce qui lui valut le surnom de cité inversée.

OLDHOMN : LE COEUR DE LA MONTAGNE

Le but de « l’Ascension de la Couronne » était de trouver des matières premières pour bâtir la ville d’Eolia qui se trouvait sur une petite île dénuée de toutes ressources. Les explorateurs trouvèrent ces ressources à l’intérieur d’un cratère d’une dizaine de kilomètres de diamètre se trouvant au sommet de la plus haute montagne. Les mineurs s’y installèrent et commencèrent à extraire les ressources pour Eolia, cependant la demande en ressources était telle qu’il fallut que beaucoup de mineurs supplémentaires viennent s’installer. Avec tant de population, il fallait également beaucoup de nourriture et de marchandises ainsi que des logements. C’est ainsi que fut construite la Ville d’OldhOmn.

Cette ville était si riche qu’elle faillit devenir la capitale du Royaume d’Eolyss à la place d’Eolia. En effet, la ville attira bon nombre de personnes en quête de richesse et la ville ne tarda pas à devenir aussi grande que le cratère du vieux volcan éteint.

La position de la ville fait qu’elle est imprenable par un éventuel agresseur, les bordures du cratère faisant office de rempart infranchissable dont on peut faire dévaler pierre, huile bouillante ou toute autre chose. La ville n’a qu’un unique accès, une immense porte épaisse de plusieurs mètres de métal, extrêmement lourde, imperméable à toutes attaque. Personne n’a jamais tenté d’assiéger la ville et il est fort probable que personne n’essaye un jour de le faire, car il n’existe qu’une seule voie pour attaquer, c’est par les airs.

ERENDERIL : CHEMIN DE L’ASCENSION

ErendEril est une cité construite le long d’une immense route commerciale joignant la côte jusqu’à OldhOmn : le coeur de la montagne. Ce chemin est une ascension permanente pour celui qui veut atteindre le coeur de la montagne. La ville est construite à même la montagne, car la route bâtie a été creusée de manière à ce que la montée soit identique tout au long du chemin menant à OldhOmn. Ce sont les parois de ces montagnes éventrées qui servent d’habitations. La ville est également parcourue de nombreux câble permettant de faire circuler des sortes de funiculaires, d’un côté à l’autre de la ville.

ERNO : LES ÉCHOUÉS

Erno fut bâtie par les explorateurs ayant échoué à rallier le coeur de la montagne lors de « l’Ascension de la Couronne ».  C’est une ville regroupant tous les plus grands échecs du Royaume d’Eolyss. La ville abrite bon nombre de paria, voleurs, bandits, pirates. C’est une ville qui fut longtemps le théâtre de massacre et de petite dictature changeant en permanence. Il y règne une grande misère.

Les explorateurs fondèrent la ville, car la mer apportait sur la plage des restes d’épaves pouvant contenir des trésors ou encore des marchandises.

Lors de la fondation du Royaume d’Eolyss, le Royaume tenta d’apporter de l’ordre en pacifiant la ville, mais n’y parvint pas. Ainsi Erno fut surnommé longtemps « Cité des dépravés ».

Pourtant, un jour, un Capitaine renommé de la Confrérie de la Trésorerie surnommé « Droit-Mat » fit naufrage au large de la ville et fut repêché par des marins. Il jura alors de sauver la ville de la misère. C’est grâce à cela que le Royaume d’Eolyss et la Confrérie de la Trésorerie purent passer un pacte de non-agression. En effet la ville revenait à « Droit-Mat » qui en échange devait préserver la sécurité et la Paix dans la région.

Les richesses de la Confrérie pouvaient ainsi transiter librement et le Royaume en toucher une part.

Depuis, la ville est redevenue vivable et vivante et on la renomma Erno : Les échoués.

VÉNODINE : LA VILLE DU PONT

Après que « l’Ascension de la Couronne » fut terminée, les marchandises de OldhOmn devaient parvenir jusqu’à Eolia, cependant les marchandises étaient si lourdes qu’en atteignant le port de Erenderil, il était impossible de les embarquer à bord de navires suffisamment costauds pour les transporter jusqu’à Eolia.

Il fut alors ordonné de bâtir une route traversant l’océan, un immense pont permettant d’apporter ses ressources précieuses jusqu’à Eolia. Ainsi de nombreux constructeurs et ingénieurs furent mobilisés pour bâtir ce monument, un chantier de plus d’un siècle qui demanda à toute une population d’être mobilisée sur place, ainsi, plus le pont avançait dans sa construction, plus de constructeur il y avait, et tous ensemble ils bâtirent une ville à même le pont pour pouvoir poursuivre leur oeuvre.

Lorsque le pont fut achevé, il s’était écoulé tellement de temps que les populations sur place restèrent et fêtèrent cela dans la joie et le bonheur. Depuis, Vénodine est comme un prolongement d’Erenderil, une immense ville-route commerciale.

LOVOME : CARREFOUR COMMERCIAL

Lovome est une ville immense contenant un nombre incalculable de bâtiments servant à stocker toutes les ressources commerciales du Royaume. C’est ici que se trouve le point de départ de toutes les routes commerciales.

Bien qu’elle soit très éloignée des terres du Sud-Est appartenant au Royaume, elle est la seule ville pouvant accueillir à la fois la construction et la mise en service des plus grands navires du Royaume permettant d’acheminer les biens jusqu’aux terres les plus lointaines.

Lovome est également le lieu où sont bâtis la plupart des navires de guerre que ce soit les plus lourds comme les plus légers. C’est un centre stratégique et commercial qui a permis au Royaume d’Eolyss de s’étendre bien au-delà de ses capacités.

La ville a même songé à réclamer son indépendance, mais cela lui aurait coûté beaucoup trop cher de perdre son meilleur client.

EOLIA : CAPITALE DU ROYAUME D’EOLYSS

À l’aube des temps, lorsque la comète est tombée sur ce qui jadis n’était qu’une toute petite île, les gens qui vivaient là se sont approchés du cratère et ont découvert le sanctuaire du Soleil étant tombé du ciel. Au centre du sanctuaire se tenait un être venu d’ailleurs. Celui-ci fut recueilli par les habitants et vénéré comme une divinité, mais hélas, cette divinité était amorphe et ne fit jamais usage de pouvoir divin. C’était comme un être brisé, dénué de volonté, un corps sans âme. Il ne faisait que suivre les indications et les ordres des habitants. Il est dit que ses cheveux ainsi que ses yeux étaient de couleur cendrée.

Malgré le fait qu’il soit incapable d’agir de son propre chef, une femme se dévoua corps et âme, le logeant, le nourrissant, le lavant. Il était entièrement dépendant des autres et d’elle du coup. Puis un jour cette femme eut des enfants avec cet être divin. Elle eut trois fils et deux filles. Les enfants avaient tous les cheveux et les yeux cendrés comme ceux de la divinité. Le temps continua de s’écouler, les enfants grandirent et partirent en voyage pour découvrir le monde, tandis que les parents vieillirent peu à peu.

Ce sont ces êtres aux cheveux cendrés qui fondèrent la première lignée royale du Royaume d’Eolyss. Ils firent organiser des expéditions afin d’apporter des ressources sur leur terre et ainsi bâtir la capitale. « L’Ascension de la Couronne » fut l’une des plus grandes expédition.

Avec la construction d’Erno et de Vénodine, il fallut près de 200 ans pour acheminer la totalité des ressources nécessaires à la construction de la capitale. Les métaux étaient extrêmement lourds, c’est pourquoi il était presque impossible de les déplacer par bateau, mais ce poids eut aussi des conséquences désastreuses sur l’île d’Eolia.

Quelques dizaines d’années après qu’Eolia eut été construite, l’île commença à s’enfoncer dans l’océan. La population prit alors la décision de bâtir d’immenses tours faites à partir d’un matériau très résistant à l’érosion et qui s’apparentait à une sorte de cire blanche une fois durcie. Ces tours étaient très larges et abritaient la ville telle une fourmilière.

Depuis les habitants continuent de surélever le sanctuaire ainsi que la ville, car l’île ne s’est toujours pas arrêtée, continuant ainsi de couler sous le poids des métaux ayant pourtant sombré avec la ville originelle sous les flots.

MELISS : VILLE DES MARECAGES

Meliss n’est pas vraiment une ville, il s’agit plus du nom de l’île qui l’abrite. Les habitants sont répartis sur de grandes distances, séparés par d’immenses champs cultivés. Du moins, si on peut appeler cela des champs.

La particularité de l’île est qu’elle n’émerge jamais, le sol se situe environ 30 centimètres en dessous du niveau des eaux. La terre ainsi submergée absorbe les minéraux de l’océan et permet à de multiples espèces de plantes de proliférer à l’air libre tout en étant richement nourries par ces minéraux.

L’île accueille des champs d’herbes médicinales rares ainsi que des fruits et légumes exotiques qu’il est impossible de trouver ailleurs. La rareté des produits issus de l’agriculture singulière de l’île fait que son peuple est très riche malgré des conditions de vie rudes.

Les habitants vivent éparpillés dans de grandes et riches maisons construites sur pilotis. Le climat très humide est propice au développement de maladie exotique. Heureusement, aucune épidémie ne s’est déclarée du fait de l’espace se trouvant entre chaque habitation.

MOKAÏ : CITÉ DE LA FOI

Avant la chute de la météorite, les nomades parcourant les mers et les terres avaient une croyance tout autre que vénérer le Soleil. Ils croyaient aux pouvoirs des rêves et de la nuit. Nul ne connaissait les origines de cette croyance.

Avec l’apparition du sanctuaire du Soleil, la plupart des nomades se rassemblèrent à Eolia autour de celui-ci et ils abandonnèrent leur ancienne croyance pour vénérer le Soleil.

Ce ne fut pas le cas de tous et ainsi, les derniers fidèles de la nuit finirent par se rassemblerdans un lieu sacré baptisé Mokaï. Ce lieu était à l’origine un site sacré où des rituels étaient pratiqués pour rendre grâce à la nuit. Ce lieu vit donc s’installer les derniers fidèles et devint peu à peu une ville à part entière.

Bien que sa religion soit à l’opposé de celle du reste du Royaume d’Eolyss, la cité rejoignit le Royaume et conserva sa religion. Les deux croyances ne sont jamais entrées en conflit et ainsi la paix fut toujours préservée.

La ville attire souvent les curieux et les touristes, car elle recèle de nombreux sanctuaires anciens. De plus chaque année, à la même période, est organisée une grande fête en l’honneur de la nuit et des rêves. Cette fête fait venir de nombreux invités de par le monde. Certains proviennent même des terres de l’Empire d’Amir. Il arrive souvent que cette ville soit choisie pour y tenir des rencontres entre l’Empire, le Royaume et la Confrérie.

DOLVANOR : LA CITÉ-DESTINÉE

Dolvanor était autrefois une terre morte et très sauvage particulièrement évitée par les humains. La température y est très élevée et l’endroit est extrêmement rocailleux, empêchant toute progression vers l’intérieur des terres. Les bords de mer cachent de nombreux récifs et courants marins dévastateurs pour navires et nageurs, empêchant également toutes approches par la côte.

Pourtant, une légende racontait que les parias et damnés pouvaient trouver le salut dans ces lieux égarés. Un jour, l’un de ces parias tenta d’atteindre le coeur des terres mortes et il y fit une étrange découverte. Derrière les frontières de roches s’étendait un désert chaud et mortel abritant en son centre les ruines d’un temple ancien. Fatigué et épuisé après son périple, le paria pensait trouver la mort en ce lieu. Pourtant, il finit par se réveiller en possédant une marque sur sa main droite. La marque prenait la forme d’un soleil rouge sur le dos de sa main. Il put quitter le désert sans difficulté et lorsqu’il revint à la civilisation, il fut accueilli en héros sans aucune raison.

Depuis, de nombreuses personnes essayent d’atteindre les vieilles ruines pour y trouver le salut et une ville s’est implantée aux abords du désert permettant ainsi à ceux qui le souhaite de tenter d’aller chercher la marque de la rédemption.

Personne ne sait à quoi sert réellement cette marque, mais il est indéniable que celle-ci rend son porteur extrêmement chanceux.

HALBERTHA : LE BASTION DES MERS

Halbertha était à l’origine un rocher émergeant au milieu de l’océan. Lorsque les relations entre l’Empire d’Amir et le Royaume d’Eolyss ont commencé à se tendre, le Royaume décida d’y installer une forteresse imprenable. Cette forteresse est constituée de murs très épais pouvant accueillir de nombreux canons. Il y en a près d’un millier faisant face à la mer et dans toutes les directions. Au sommet de la forteresse, des scientifiques et des mages ont mis aux points des engins pouvant observer et couler des navires à plusieurs dizaines de kilomètres.

Pendant longtemps, Halbertha fut une raison suffisante pour que l’Empire garde ses distances avec les mers du Royaume. C’est pourquoi, lorsque le conflit éclata, l’Empire annexa les terres et les mers du Sud-Est. Là où nulle forteresse de ce genre ne risquait d’être problématique.

AUROSE : LA CITÉ-PHARE

Aurose, la cité-phare est le symbole d’une ancienne époque où l’Empire et le Royaume étaient encore en paix. Elle fut construite pour permettre au navire de retrouver leur chemin dans toutes les mers de l’Ouest.

Le phare s’élève à plus de 400 mètres d’altitude ce qui lui permet d’être vu dans la nuit jusqu’à 300 kilomètres. À sa base se trouve la ville accueillant souvent les marchands et marchandises en provenance de l’Empire.

Lorsque les relations entre l’Empire d’Amir et le Royaume d’Eolyss ont commencé à se tendre, le phare fut converti en tour de bombardement permettant de bombarder les côtes des terres de l’Empire. À partir de ce moment, la ville ne tarda pas à être détruite. Les habitants du Royaume qui ont vu la chute du phare ont rapporté que pour eux il s’agissait du jour où l’Empire avait gagné la guerre.

Voilà pour cette première partie sur l’Histoire du Royaume d’Eolyss.

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Merci encore et à bientôt pour la suite de cet article.

Guillaume X. M. BRUNEAU